Dans un bocal, je verse 4 cuillerées à soupe de percarbonate de soude, puis 8 cuillères à soupe de cristaux de soude, je mélange avec la grande cuillère. Et enfin 8 cuillères d’acide citrique: je mélange et je ferme hermétiquement sans perdre de temps.
Je fais ce produit en petite quantité dans un bocal à large col pas trop grand, parce que c’est tellement rapide d'en refaire et qu'il risque de se solidifier si de l'humidité entre dedans.
C’est la recette du (supertop) livre « la Famille (presque) zéro déchet » à laquelle j'ai enlevé le savon de Marseille en paillettes, parce qu'il avait tendance à laisser un dépôt gras sur le filtre et le joint du lave-vaisselle et à beaucoup faire durcir la poudre dans le bocal.
Pour faire tourner le lave-vaisselle, je mets une bonne cuillère à soupe de cette poudre dans le compartiment dédié au lavage. Si le mélange s’est durci, je gratouillle un peu avec une fourchette pour le faire revenir en poudre, et ça marche très bien. Depuis la soustraction du savon, ça arrive moins souvent, mais comme j'achète désormais tous mes ingrédients en vrac, je fais attention à l'acide citrique qui peut figer.
C’est magique, on n’a jamais eu une vaisselle qui sortait aussi propre du lave-vaisselle ! Les traces de thé sur les vieilles tasses, les marques de calcaire sur les verres etc: tout a disparu. D’ailleurs c’était l’une des initiatives que craignait le plus Jean-Christophe et qui l’a complètement convaincu, il n’en revenait pas.
Ça fait des années que, plutôt que d’acheter le produit de rinçage industriel, je le remplace purement et simplement par du vinaigre d’alcool blanc. Je prends celui à 12% d’acidité: déjà essayé avec celui à 8%, c’est moins puissant. C’est bête comme chou et super efficace. Et non, ça ne sent pas le vinaigre quand ça sort du lave-vaisselle.
Je n’ai pas parlé du sel, à mettre dans le compartiment ad hoc. Là, je continue à utiliser le sel régénérant du commerce, tout simplement parce que l’alternative (gros sel) coûte plus cher et ne me paraît pas vraiment plus vertueuse.
Journaliste depuis 1996, prof de journalisme, citoyenne engagée, je partage des recettes et des guides pour faire plus soi-même et acheter moins tout fait. Le but : réduire son empreinte écologique et augmenter son autonomie.