La lessive
Dans la cocotte minute (ou une grosse casserole à fond épais) je verse une cuillère à soupe de cristaux de soude + 20g de savon de Marseille en paillettes + 20g de savon noir liquide et un litre d’eau. En fait, en général, je double ces proportions pour avoir un peu d’avance.
Je porte le tout à ébullition. J’éteins le feu et laisse tiédir. Attention, en refroidissant, ça fige, donc il ne faut pas attendre trop longtemps avant de transvaser dans un bidon de lessive vide ou une bouteille en verre, avec un entonnoir.
Il faudra agiter le bidon avant chaque usage, car il est normal que la préparation fige un peu ou se désolidarise.
C’est la recette de la Famille (presque) zéro déchet, mais sans l’huile essentielle, qui n’est là que pour parfumer et coûte cher (au porte-monnaie et aux écosystèmes). Je trouve ça super de se libérer de cette notion de propre = parfum. Ma lessive ne « sent » pas une odeur particulière, mais elle sent le propre quand même ;-) Et quand elle a pu sécher au soleil, c’est encore mieux!
Je mets deux bouchons de mon bidon de lessive pour ma machine de 10kg. À vue d’œil, ça fait dans les trois cuillères à soupe. En revanche, je lave plutôt chaud: 40°C la couleur, 60°C le blanc ou le linge de maison, 90°C les serpillères = un décrassage du calcaire de la machine en même temps, environ une fois par mois.
J’ajoute dans mes machines de blanc une cuillère à soupe de percarbonate de soude, c’est top pour éviter la grisaille.
Je ne mets pas d’assouplissant et ça ne me manque pas. Là aussi, c’est souvent l’odeur que les industriels nous ont « appris » à aimer. Je suis contente de m’en être désintoxiquée il y a déjà longtemps.
Journaliste depuis 1996, prof de journalisme, citoyenne engagée, je partage des recettes et des guides pour faire plus soi-même et acheter moins tout fait. Le but : réduire son empreinte écologique et augmenter son autonomie.