Semoule alsacienne en mode polenta, salée ou sucrée

En version salée, la semoule se mange avec une salade ou une soupe.

Ingrédients

  • Semoule de blé fine 100g
  • Lait entier 500ml
  • Beurre 20g
  • Sel marin Une petite cuillère à café

Préparation : 20 min

Je fais bouillir le lait et le beurre, je sale.

Je verse en pluie la semoule de blé fine et je fouette: ça épaissit très vite.

Comme pour la polenta de maïs, dès que la semoule se détache des bords de la casserole, j’étale l’appareil dans un plat beurré en laissant une hauteur d’un centimètre.

Je laisse tiédir ou refroidir si ce n’est pas urgent.

Je fais fondre un peu de beurre dans une poêle et j’y fais dorer sur chaque face des bouts de semoule découpés au couteau ou à l’emporte-pièce, au total pendant une dizaine de minutes.

Je sers tout de suite, avec une salade verte ou une soupe. Les Alsaciens la mangent traditionnellement avec une compote de pommes ou des fruits au sirop, genre mes bocaux de cerises.

S’il en reste, on peut aussi la déguster en version sucrée en roulant les morceaux dans du sucre.

On peut d’ailleurs faire la recette en ajoutant deux cuillères à soupe de sucre et une cuillère à café de sucre vanillé, c’est super bon aussi pour un dessert, un petit-déjeuner, un goûter sain et consistant.

Certains ajoutent un jaune d’œuf à l’appareil en fin de cuisson, mais ça n’est pas nécessaire à la tenue des morceaux. On peut aussi enlever le beurre, surtout si on utilise un bon lait entier.

Je me sers de la semoule du meunier bio de ma commune, celle de la Ferme de la Bannau: elle a un bon goût qui tire sur la noisette, totalement adapté à cette recette, que ce soit en version salée ou sucrée. Pour ce genre de plat tout simple, la qualité des matières premières ne pardonne pas.

J’aime cette recette parce qu’elle peut être faite localement partout où l’on cultive du blé. Et pour peu qu’on ait de la salade du jardin, c’est tout bon!

Charlotte Dorn

Journaliste depuis 1996, prof de journalisme, citoyenne engagée, je partage des recettes et des guides pour faire plus soi-même et acheter moins tout fait. Le but : réduire son empreinte écologique et augmenter son autonomie.