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Comment stériliser ses bocaux

J'utilise depuis quelques années un autoclave, matériel canadien qui permet de faire ses conserves avec plus de sécurité quant au risque de botulisme, surtout pour les recettes qui mélangent plusieurs ingrédients ou qui n'ont pas assez d'acidité.

Mais pour les fruits, les tomates, et même pendant longtemps pour tout le reste, je stérilise avec des bocaux à joints. Je prépare à l’avance des bocaux que je stérilise (dix minutes dans l’eau bouillante, en faisant attention au choc thermique) et je sors des joints NEUFS adaptés.

Dès la fin de la cuisson, je remplis mes bocaux de la préparation toute chaude jusqu’au trait indiqué (en tout état de cause à deux cm au moins du haut du bocal). Je ferme.

Je cale mes bocaux dans mon stérilisateur (très grande marmite) et je les recouvre d’eau à 5 cm au-dessus du dernier bocal.

Je porte à ébullition (c’est long) et je compte le temps indiqué pour la stérilisation à partir de ce moment-là seulement. Il faut que ça ne cesse plus de bouillir. Je vérifie aussi, si c’est une stérilisation longue, qu’il reste suffisamment de liquide au-dessus des bocaux (sinon, hop, je refais le niveau avec de l’eau bouillante).

Je laisse tiédir. Je sors les bocaux et les essuie. Lorsqu’ils sont froids, je teste la fermeture en déclipsant et en tirant légèrement sur le couvercle. S’il ne s’ouvre pas, c’est que la stérilisation a réussi. (Dans le cas contraire, il faut soit consommer le bocal soit le remettre à stériliser avec un nouveau joint).

J’écris sur les bocaux la date et le contenu, et je remise.

Au moment de consommer, je soulève d’abord le couvercle pour vérifier avant de tirer sur l’élastique. Si le couvercle s’ouvre sans avoir tiré sur l’élastique, c’est qu’il n’y avait plus le vide et il ne faut pas consommer le contenu.

Pour toute question sur la stérilisation, je vous recommande vivement le site Le parfait et aussi un peu de bon sens et de prudence.

Charlotte Dorn

Journaliste depuis 1996, prof de journalisme, citoyenne engagée, je partage des recettes et des guides pour faire plus soi-même et acheter moins tout fait. Le but : réduire son empreinte écologique et augmenter son autonomie.